Exposition à la Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent.
du 20 octobre 2010 au 30 janvier 2011.
Le peintre britannique David Hockney, 73 ans, féru de nouvelles technologies, l’a bien compris et s’est intéressé très vite à l’iPhone, sur lequel il a commencé à dessiner avec l’application Brush, puis à envoyer ses oeuvres par email à son entourage, jusqu’à ensuite imaginer et envisager d’en faire l’objet de sa prochaine exposition.
L’exposition « Fleurs Fraîches » à ouvrer ses portes à la Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent. David Hockney est allé au bout de sa démarche puisque ses
« toiles » sont en fait douze iPhone et dix iPad accrochés aux murs, ainsi que des projections numériques de ses œuvres. La luminosité et les contrastes des écrans procure un rendu optimal aux peintures de l’artiste.
David Hockney à toujours prôné la pratique du dessin, il cite «apprendre à dessiner, c’est apprendre à regarder». L’iphone lui à permit de dessiné à l’aurore sans qu’il naît à ce salir ou même de nettoyer ces outils. L’iphone permet également de refaire le dessin à rebours en appuyant sur une simple touche, le dessin devient ainsi fascinant. La seule référence semblable est celle de Picasso où on peut le voir dessiner sur du verre pour un film.
Ce travail numérique remet à plat toutes les habitudes du circuit traditionnel de l’art contemporain. À commencer par cette question : comment se vend une telle œuvre ? Si elle est imprimée sur papier, elle perd sa luminosité et une grande partie de son intérêt. Si elle est reproduite à l’infini, elle perd de sa valeur.
Charlie Sheips, commissaire de l’exposition explique qu’il réfléchis à une application iPhone et iPad spécialement dédiée aux œuvres de David Hockney, pour transmettre les oeuvres.
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